Kamchatka - Appâts d'ours

C’est un groupe de jeunes qui a soif d’aventures, de rencontres et de défis. Quatre compagnons de longue date qui, à force de voyager et de rêver, ont tourné leur esprit de groupe vers l’extrême orient sibérien pour un voyage hors du commun. 

C’est aussi un projet à part entière : l’organisation d’une expédition au cœur du dernier paradis (infernal) terrestre ne s’improvise pas. Nous nous sommes donc associés en créant Cap sur l’extrême. Cette association a pour vocation de devenir un véritable soutien dans l’organisation, le montage et la promotion de voyages d’aventure.

« Kamchatka » Ce nom résonne dans nos têtes depuis bientôt deux ans et nous ramène tous les jours devant notre futur défi : parcourir 700 kilomètres à pieds, hors des sentiers battus, à travers taïga, toundra, vallées, rivières, monts et volcans et à la rencontre d’ours bruns pendant 40 jours.

Ce projet est aussi un voyage vers soi. Une mise en difficulté voulue, pour découvrir celui qui se cache au fond de notre carlingue.

Le Kamchatka, c’est quoi et c’est où ?

Située à l’extrémité orientale de la Sibérie, à 9.000 Km de Moscou, entre les mers de Béring et d’Okhotsk, la péninsule du Kamchatka appartient à la ceinture de feu du Pacifique.

C’est l’une des régions volcaniques les plus exceptionnelles du monde, avec une forte densité de volcans actifs et une grande variété de types et de caractéristiques volcaniques associés.

D’une surface de 370 000 km2, le Kamchatka est habité par 402 500 âmes, russes pour la grande majorité mais une minorité de Koryaks y vit encore au nord. La plupart des habitants résident à Petropavlovsk‐Kamtchatski, la capitale administrative de la région, appelée « Kraï Kamchatka ».

La partie volcanique de la presqu’île est inscrite sur la liste du patrimoine mondial de l’Unesco depuis 1996. Son centre abrite la seule vallée de geysers de l’ensemble de la plaque eurasienne récemment endommagée par un glissement de terrain.

Son enclavement, ses risques naturels, mais aussi son climat froid et humide sont certainement facteurs d’une densité de population en milieu rural de moins de 0,25 habitant par Km2La Russie s’est établie dans la péninsule du Kamtchatka depuis le 17ème siècle. 

Aujourd’hui, les secteurs d’activités les plus développés sont la pêche, la sylviculture et l’armée. Cette dernière a maintenu très longtemps la région dans un isolement total et elle n’est accessible aux étrangers que depuis 1992. Aujourd’hui, le tourisme est une industrie en pleine croissance.

Enfin, le Kamchatka est aussi connu : 

  • pour l’abondance et la taille de ses populations d’ours bruns, 
  • pour servir de lieu de reproduction à l’aigle de mer de Steller, le plus grand des aigles de la planète, 
  • pour le plus grand nombre de variétés de saumon.

Itinéraire du périple : voyage itinérant à pas d’ours !

Il aura fallu beaucoup de temps et de patience pour trouver une voie optimale en raison du trop peu d’informations disponibles sur cette région reculée.

Notre itinéraire part à la conquête des plus hauts volcans de la péninsule pour mieux embrasser toutes les merveilles que cette région recèlent. Notre projet est donc résolument alpin avec entre autres l’ascension du mont blanc local, le Kliouchevskoy – « volcan clé » de 4.850m d’altitude, plus haut volcan actif d’Eurasie. 

kilomètres

jours

volcans actifs

villages...

1. La Réserve du Kliuchevskoy

C’est le point de départ de notre périple. Trois volcans nous y attendent. Le point culminant de la presqu’île (volcan Kliuchevskoy – 4.850 m), dont l’ascension ne se fera que si les conditions météorologiques capricieuses nous le permettent et si son activité volcanique est calme. Observez l’activité du volcan sur cette page. Du haut du volcan Udina (2.923 m), nous profiterons de la meilleure vue de la péninsule qui puisse être pour admirer l’ensemble des deux chaînes montagneuses de la région. Enfin, nous terminerons notre passage dans cette réserve par l’ascension du volcan Tolbatchik (3.085 m) avant de traverser une forêt pétrifiée par la dernière éruption de ce volcan en 1976.

2. La Réserve Kronotski

La traversée de cette réserve que nous atteindrons au 17ème jour, se fera en compagnie d’un guide local dont la présence est imposée par les autorités russes. Inscrit au Patrimoine Mondial de l’UNESCO, cet espace est l’exemple même de la constante adaptation de l’environnement dans un territoire en mouvement.

Parmi ses trésors, la réserve Kronotski compte un volcan, du même nom, le plus beau au monde, la « Caldeira d’Uzon» et la vallée des geysers. Cette immense station thermale fréquentée par les ours bruns bat au rythme des jets de vapeur. Le décor paradisiaque environnant forme le cœur du Kamchatka. C’est aussi là que des bactéries primitives, quasi identiques à celles qui peuplèrent notre planète il y a 4 milliards d’années, balbutient dans la chaleur des acides.

Traverser la réserve Kronotski est avant tout une expédition administrative délicate. L’obtention d’un permis d’entrée  est peu commune. Nous sommes donc à la recherche de tout contact susceptible de nous soutenir dans ces démarches. Sans permission administrative, nous serons contraint de modifier notre itinéraire.

3. Le Pacifique

Nous quitterons la réserve Kronotsky, mais aussi les vallées où abondent les myrtilles, nourriture appréciée par les ours bruns, pour rejoindre le littoral de la mer de Béring.

Dès lors, nous longerons le littoral sur 40 km à la recherche des fameux crabes géants du Kamchatka dont l’envergure peut atteindre 2 mètres. Nous marquerons alors une halte de quelques jours dans le village saisonnier de Jupanovo, à la rencontre des pêcheurs. Ce sera également le moment de s’immerger pleinement dans la vie kamchadale sédentaire.

De là, il nous restera 12 jours de marche et 3 ascensions, d’abord sous le bruit assourdissant provoqué par les éruptions, toutes les 6 à 8 minutes, du volcan Karimsky et ensuite en suivant les rivières les plus poissonneuses du monde pour enfin rejoindre Petropavlosk !

Topographie

Découvrez en détails notre itinéraire en téléchargeant le fichier suivant : Topographie_beta.xls

Les coulisses de l’organisation :

Un projet d’une tel envergure requiert une organisation minutieuse pour anticiper tous les besoins et bien se préparer afin d’affronter la nature sauvage dans les meilleures conditions.

Matériel

Notre expédition en autonomie suppose un matériel ultra‐léger afin d’être capable d’emporter un maximum de nourriture. C’est pourquoi nous avons des besoins conséquents en matériel technique. Si nous ne pouvons acquérir certains équipements, l’expédition sera plus difficile mais pas remise en cause.

Voici la liste du matériel prévu pour ces 40 jours d’autonomie: Materiel.xls

INSERER CARTES MINIATURES

Visas

Une telle expédition nécessite des visas d’affaires car la durée du séjour est supérieure à 30 jours. Nous devons justifier d’une invitation pour faire la demande de visa. Cette invitation peut provenir de privés ou d’organismes tels que « Action Visas ».

Autorisations

Nous devrons nous enregistrer auprès des autorités locales dès notre arrivée. Pour pouvoir marcher dans la réserve du Kronotsky, nous devrons contacter les autorités qui régissent le parc pour recevoir une autorisation de séjour et régler les frais. Par ailleurs, pour tout séjour dans la réserve du Kronotsky, les étrangers doivent être accompagnés d’un guide du parc. Nous devrons donc fixer un point de rendez‐vous avec un garde du parc afin qu’il nous accompagne. La présence de ce guide est obligatoire quelles que soient la durée et les motivations. Notre passage dans le parc se limitera à 11 jours.

Santé

Pas de besoins particuliers dans notre cas. Seulement de l’anti‐moustique puissant, de la crème solaire et une trousse de secours bien équipée.

Assurance

Nous avons souscrit une assistance médicale, recherche et Responsabilité Civile qui couvre le monde entier.

Budget

Par ailleurs, si le matériel est compressible, certaines charges ne le sont pas.

Un projet pédagogique

Notre marque écologique…

Pour vivre au paradis infernal, nous aurons besoin parfois de pêcher ou de chasser, mais en parcourant ces vastes étendues sauvages, nul ne peut être insensible à cette nature parfaitement préservée. Pour nous, voyager en autonomie a toujours été synonyme de respect de la nature. D’abord en étant attentif a tout ce quelle nous réserve, mais aussi en ne laissant aucune autre trace que celle de nos pas.

La dimension environnementale est partie intégrante de notre projet. A ce titre, l’ensemble de nos déplacements motorisés fera l’objet d’un bilan carbone. L’association « Cap sur l’extrême » s’engage à reverser le montant au Parc National du Kronotsky pour la préservation de la faune et de la flore locales.

Nous sommes conscient qu’une expédition est par essence nuisible pour la nature étant donné l’émission de CO2 engendrée. Toutefois nous souhaitons réparer le mal que l’ont fait en compensant notre bilan carbone, mais aussi en communiquant au maximum sur ce point lors de nos interventions dans les différentes conférences que nous animerons à notre retour. La sensibilisation aux pratiques éco responsables dans les voyages d’aventures fait partie intégrante de la mission que s’est fixé l’association Cap sur l’Extreme.

Dans le domaine de la sensibilisation écologique et développement durable en montagne, l’association Moutain Riders est particulièrement active, pertinente et efficace. 

Venez découvrir ses activités sur http://www.mountain-riders.org/

… base de notre projet pédagogique

Depuis novembre 2009, l’expédition est soutenue par un groupe d’étudiants du Master Entrepreneuriat à l’IAE de Grenoble Université Pierre Mendès France qui a accepté de contribuer à la gestion du projet dans le cadre de leurs études. Ils ont notamment calculé le bilan carbone du projet et proposés différents moyens de le compenser. 

A l’aide de supports (photos, film, cartes), nous pourrons raconter aux élèves, étudiants et membres de CAF passionnés par l’aventure nos joies, nos douleurs et les inviter à découvrir une autre manière de voyager. Ainsi nous avons d’ores et déjà fixé quelques dates de conférences portants sur le voyage d’aventure éco-responsable dans des CAF et des établissements d’études supérieurs.

Exemples de thèmes à traiter :

  • – Populations autochtones
  • – Une nature sauvage
  • – Le climat sibérien
  • Les volcans kamchatdales
  • Les voyages en itinérance

Le film

Ils en parlent…

 

Partenaires :

Partir 40 jours en autonomie à l’autre bout du monde à la découverte de nouvelles cultures et paysages demande de longs mois de préparation mais également une organisation à toute épreuve ! Si vous souhaitez nous soutenir dans cette aventure sportive, éducative et responsable, notre dossier de presse vous présentera notre projet dans sa globalité.

En contrepartie de toute aide matérielle, financière ou même morale, nous assurons un retour sur investissement par le biais de nombreuses photos de qualité, de récits et de la réalisation d’un film sur place. Sur ces supports, nous veillerons à la bonne visibilité de vos logos ou noms qui apparaissent sur nos équipements, et vous proposons l’exclusivité de droits sur l’utilisation d’images et autres extraits vidéos.

Enfin, pour la promotion de notre aventure, et afin d’assurer la meilleure couverture médiatique possible, nous nous engageons à donner de notre temps pour raconter, sensibiliser et informer toute personne intéressée, notamment à travers notre projet pédagogique. Nous nous tiendrons donc à votre disposition pour tout type d’évènements : conférences, projections du film ou de diaporama photos.

Dossier de presse: Projet_Kamchatka.pdf

Les photos de l’expédition :